Une suite de scènes justes et bouleversantes, teintées d’ironie.
Nathalie Crom writes for Télérama on Le Roi Blanc.
Peu d’éléments, donc, mais cela suffit à imaginer qu’il entre, dans Le Roi blanc, une part de l’enfance du romancier, une dimension autobiographique qui peut-être explique, en partie du moins, le caractère infiniment juste et prégnant de ce récit d’apprentissage, ancré dans une réalité sociale spécifique : la vie, au jour le jour, dans un pays totalitaire. La seconde origine de ce sentiment de justesse, qui tout ensemble étreint, bouleverse et passionne à la lecture du Roi blanc, est le parti pris narratif choisi par Dragomán : feignant d’un bout à l’autre du livre de donner la parole à un enfant, il ne cherche en réalité jamais à en singer plus ou moins adroitement la voix.
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